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bienvenue sur something wicked winter wind has come and faded (jean) 1299216364
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 winter wind has come and faded (jean)

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Lawrence Ackerley

Lawrence Ackerley
some legends are told

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⊹ à Killin depuis le : 11/10/2014
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winter wind has come and faded (jean) _
MessageSujet: winter wind has come and faded (jean)   winter wind has come and faded (jean) EmptyLun 26 Jan - 6:15


jean & lawrence
- winter wind has come and faded -
Une chose était maintenant sûre et certain aux yeux de Lawrence : la neige ce n'était joli que sur les photos et les cartes postales. Jusqu'à son arrivée à Killin il n'avait pas vraiment eu l'occasion de s'en rendre compte, à Londres ils avaient bien un peu de neige de temps à autres c'est vrai, mais jamais rien d'insurmontable, jamais rien qui ne durait des jours et des jours ... Alors que là. Il n'en pouvait plus, le blanc, la neige, le fait de devoir déblayer devant sa voiture le matin et de dégueulasser ses chaussures avant même d'avoir atteint le commissariat. Que quelqu'un vienne mettre fin à ses souffrances, il ne méritait déjà pas d'être là en temps normal mais il le méritait encore moins avec une météo pareille. D'autant plus que sa journée de boulot avait été d'un ennui mortel, ces sornettes à propos de soi-disant fantômes ne menaient nul part et il n'y avait pour ainsi dire pas grand chose à faire pour tuer le temps en dehors de ça ... c'était comme si, ainsi vêtu de son manteau de neige, ce village devenait encore plus soporifique qu'il ne l'était à son arrivée ici. Il ne rêvait donc que d'une seule chose : retrouver le confort - ça il ne pouvait pas le nier - de sa chambre, s'enrouler dans une couverture avec une tasse de thé russe et somnoler devant la rediffusion d'un épisode de Spooks jusqu'à ce que le sommeil vienne le cueillir. Passionnant, me direz-vous, mais tout à l'image de ce qu'il vivait depuis qu'il s'était vu forcé de venir traîner sa carcasse jusque dans ce trou perdu. Ah ça, il fallait vraiment qu'on ait voulu ne plus l'avoir dans les pattes pour décider de lui faire quitter pas uniquement Londres mais carrément l'Angleterre ... Et voilà qu'il était coincé en Écosse maintenant, chez ces barbares. Probablement que la situation ne pouvait pas être pire ... ou peut-être que si, finalement. Du moins c'était le sentiment qu'avait subitement eu Lawrence lorsque, à peine la bouilloire électrique mise en marche, la télévision, les lumières et tout ce qui fonctionnait un tant soit peu à l'électricité s'était arrêté en même temps, le plongeant dans une obscurité de laquelle ne s'échappaient plus que ses grognements d'ours mal léché parce que vraiment, c'était le pompon, là.

Passé son premier réflexe de survie, qui avait été de râler et d'insulter cette bicoque, ses constructeurs et leurs ancêtres, Ackerley avait dégainé son téléphone portable avec la même vigueur que s'il s'était agi de son arme de service, de quoi s'éclairer au moins assez pour pouvoir traverser la maisonnette sans s'estropier contre un meuble qui se serait mis là uniquement pour l'emmerder. Là, il avait pu constater avec toute la mauvaise volonté du monde que les plombs avaient tout simplement sauté, et que bien entendu aucun fusible de rechange ne trainait à portée de main. « Bah voyons. » Non, vraiment, il ne savait même pas pourquoi il s'étonnait, quitte à lui gâcher sa soirée autant le faire bien, autant le forcer à se rhabiller, et à retourner tremper ses pompes dans la neige pour quémander l'aide de la propriétaire des lieux. Si ça se trouve elle ne savait même pas changer des fusibles, les femmes étaient toujours nulles pour ce genre de trucs. Bref. Soupirant sans retenue le voilà donc qui, à la lueur de son écran de smartphone toujours, récupérait son jean sur le dossier d'une chaise, son blouson dans la penderie et enfilait sa paire de baskets, maugréant déjà en pensant au froid qu'il ferait dehors. Il était tellement bien dans son lit. Oh oui, mille fois mieux sous sa couette que se prenant cette bourrasque de vent dans la figure tandis qu'il ouvrait la porte ... Lueur d'espoir pourtant, en remarquant que dans la maison principale la lumière était encore allumée. Probablement que le fait qu'elles soient éteintes ne l'aurait pas arrêté, par simple plaisir de jouer les clients relous et parce que "le client a tous les droits", mais soit, au moins ainsi il n'entendrait pas l’intéressée le traiter de goujat. Et c'était toujours plus utile maintenant qu'il s'apprêtait à lui demander un service.

Laissant sa trace dans la neige fraichement tombée au sol le voilà donc qui avait atteint la porte d'en face, essuyé ses pieds sur le paillasson et entré après avoir frappé, comme indiqué sur la porte. Appuyant sur la sonnette de l'accueil, il observait distraitement un prospectus vantant les merveilles - supposées - des alentours tout en se demandant si celle qui avait la bonté de l'héberger (oublions un instant que le ministère de l'intérieur payait grassement la contrepartie) avait appris le prospectus par cœur et se contentait de le répéter aux ignorants touristes, ou bien si elle brodait gentiment depuis que la ville était devenue capitale des arnaques fantomatiques en tous genres. Il devrait penser à lui poser cette question, un de ces jours ... peut-être pas ce soir, elle était bien capable de lui dire d'aller se les mettre où elle pensait, ses fusibles. Mais un jour, bientôt. Et la voilà justement, le gratifiant même d'un sourire qu'il ne parvenait pas à lui rendre ; Disons que c'était le froid du dehors qui lui avait gelé les zygomatiques. Moui. « Bonsoir. » Minimum syndical de la politesse, depuis qu'il avait remarqué qu'elle avait tendance à faire la sourde oreille s'il n'y mettait pas un minimum les formes. « Vous savez quoi ? J'étais tranquillement en train de me reposer dans ma chambre après une journée de boulot tout à fait éreintante : trois fantômes et deux monstres du Loch Ness (comment ça, ce n'était pas ici le Loch Ness ? Franchement, qui y faisait attention), vous imaginez. » C'était finalement plus fort que lui, il ne pouvait pas s'en empêcher, il fallait qu'il la ramène et ne soit médisant à propos de ces sornettes que certains en ville prenaient un peu trop au sérieux. Faut dire qu'on pouvait se mettre à croire tout un tas de choses, une fois qu'on avait abusé de la boisson au comptoir du seul bar potable de la ville ; Est-ce qu'ils avaient pensé à vérifier les antécédents d'alcoolisme dans les familles de ceux qui disaient avoir été victimes d'on ne savait quel monstre ? Ce serait une chose à vérifier dès demain matin au bureau, hm. « Et donc, j'étais tranquille, et là les plombs ont sauté. Pouf, comme ça. Et je sais, vous allez être tentée là aussi de me dire que c'est un revenant qui essaye de me faire passer un message, je commence à comprendre comment vous fonctionnez dans le coin ... mais soyez gentille, je me contenterais de quelques fusibles de rechange, et puisque je suis particulièrement bien luné ce soir (ahah) je me chargerais même des les remplacer moi-même pour vous éviter de ressortir. » Là, qu'on vienne encore dire qu'il n'était pas capable de bonne volonté. Peu importe que ce ne soit que de la poudre aux yeux et que tout ce qu'il désire en réalité c'était régler cette affaire au plus vite pour pouvoir aller se coucher. Pour elle il n'était peut-être pas si tard, à peine vingt-trois heures, mais pour lui il était plus que l'heure de dormir ... Le dicton parlait d'avenir appartenant à ceux qui se levaient tôt, pas ceux qui se couchaient tard, et on sait comme l'on peut être attachés aux dictons dans le milieu des londoniens propres sur eux.

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winter wind has come and faded (jean)

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